8.8.12

ΕΝΑ ΒΑΛΣΑΚΙ ΜΕ ΤΗ ΛΥΣ ΓΚΩΤΥ



Ανάρτησή μου στο γιουτιούμπ

ΤΡΑΓΟΥΔΑ Η LYS GAUTY


SANS Y PENSER

Ecoute, ô mon amant
L’air que ce mendiant chante dans la rue
C’est sur cet air vois-tu
Que tu m’es apparu. 

C’était un bal musette
Mon allure honnête t’avait plu je crois
Tu t’es avancé vers mois
Tu m’as dit : Voulez vous danser ?
J’ai dis « oui » presque sans y penser.
J’ai senti contre moi ton ras souple et fort
Et j’ai tourné longtemps tout contre ton corps. 

La musique a soudain cessé
Tu m’as dit « on va recommence »
Alors pour être encore contre toi bercé
J’ai dit « oui » sans presque y penser 

Et puis en moins de rien
Come de vieux copains
Sans raison ni cause
Sans le faire à la pose
On s’est dit un tas de choses
On a parlé longtemps
Toujours en dansant
Dans le bruit des voix…
Et tu t’es penché vers moi. 

Tu m’as dit : « Voulez-vous m’aimer »
J’ai dit « oui » presque sans y penser
Je sentais seulement, je ne sais pourquoi
Que tout, vois-tu, oui, tout, c’était déjà toi…
Je restais près de toi, charmé
Je ne pouvais plus rien exprimer
Et quand tout simplement
T u m’as dit « Venez »
J’ai dit « oui » sans presque y penser 

Ce fut ta chambre sombre
Nous étions deux ombres
Dans la nuit immense
J’étais là, sans défense
En toi j’avais confiance
J’ai senti dans mon cœur
Que l’amour vainqueur
Nous dictait sa loi
Tu m’as serrée contre toi 

Tu m’as dit… là, tu n’as rien dit…
Je n’ai donc pas eu même à dire « oui »
Comme fiançailles, dans le fond, ce fut un peu court
Mais quoi, l’amour, le vrai, commence par l’amour
Et depuis ce soir-là, ma vie
Est un bal qui n’est jamais fini
Mais je tremble en pensant qu’il a commencé
Par un oui, sans presque y penser.



Στίχοι: J.M. Huard & Gaston Groëner.
Μουσική: Norbert Glanzberg.


Δεν υπάρχουν σχόλια: